Une Belle Affaire

Comédie courte 4F/1H

Jusqu’où peut-on aller pour transformer un loisir en business ?

Accordez-nous moins d’une demi-heure de lecture et plongez votre public dans une comédie pleine de piquant et de secrets enfouis (même si vous avez peu de moyens).

Une pièce à jouer en visio ou en présentiel !



Avant de vous en dire plus, on a 3 questions rapides à vous poser :

🆘 Vous en avez assez des pièces qui manquent d’humour et de rebondissements ?
🆘 Vous fuyez les intrigues où les personnages n’ont pas de relief ni de secrets ?
🆘 Vous n’en pouvez-plus, de ces pièces qui tirent en longueur ?

Si vous avez répondu oui à au moins deux questions, alors lisez vite ce qui suit !

Voici le résumé de Une Belle Affaire :
Lorsque Jacqueline et Christiane, deux sœurs âgées, tricotent des layettes pour leurs petits-enfants, elles ne s’attendent pas à provoquer une révolution. Admirées de tous, leurs créations suscitent des envies de commercialisation chez Ludovic, le petit-fils entrepreneur. Mais entre rivalités de famille, secrets jalousement gardés et une ancienne dette envers la mystérieuse Yvette, le projet tourne rapidement à la cacophonie. Une comédie où amour, humour et affaires s’entremêlent avec brio.

En accédant au texte intégral de Une Belle Affaire, vous obtiendrez un fichier PDF de 35 pages pour un poids ultra-réduit de 379 Ko, téléchargeable sur votre ordinateur, votre tablette, votre téléphone, et imprimable sur n’importe quel support. La mise en page vous permettra de noter sur le texte toutes les indications et notes de régie que vous jugerez utiles.

Avec Une Belle Affaire, vous découvrirez :

✅ Une comédie savoureuse : dialogues percutants et situations hilarantes qui raviront le public.
✅ Des personnages riches et variés : un mélange parfait entre générations et personnalités opposées, proposant au public un tableau diversifié.
✅ Un décor minimaliste : très peu d’accessoires sont nécessaires, ce qui simplifie le montage de la pièce.
✅ Une intrigue universelle : une réflexion légère mais pertinente sur les relations familiales et les ambitions personnelles, qui parleront au public.
✅ Une fin surprenante : un dénouement qui marquera votre public.

Intéressé(e) ?

Téléchargez gratuitement le texte intégral de Une Belle Affaire 

et laissez votre public savourer cette comédie pétillante et pleine de surprises.

Attention : déconseillé aux Compagnies qui pensent que l’aspect visio-conférence peut être un obstacle au montage.


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Questions fréquentes sur Une Belle Affaire

Cette comédie convient-elle à une petite troupe amateur ?

Oui. Une Belle Affaire a été écrite pour les troupes recherchant une pièce vive, courte et facile à monter. Le texte tient en 35 pages, la mise en scène ne demande qu’un décor simple et peu d’accessoires. Parfaite pour des ateliers, festivals ou représentations rapides, sans logistique lourde.

Faut-il un décor ou du matériel particulier pour la jouer ?

Non. La pièce se déroule dans un intérieur sobre, avec quelques objets symboliques (pelotes, tricot, table). L’accent repose sur les interactions et le rythme des dialogues plus que sur la scénographie. C’est une comédie pensée pour être jouée partout, même dans un espace restreint. Elle peut même se jouer en visioconférence

Quels thèmes aborde Une Belle Affaire ?

La pièce explore avec humour les rivalités familiales, le choc des générations et la tentation du profit. Elle montre comment un simple passe-temps peut devenir un terrain de manipulation, de tendresse… et de chaos joyeux. C’est une satire douce, accessible à tous les publics.

Quel ton adopter pour la jouer ?

Un ton léger mais nerveux : les répliques doivent s’enchaîner vite, avec une énergie de comédie de situation. Les personnages ont chacun leur grain de folie, mais restent profondément humains. Le rire vient du rythme et du décalage plus que de la caricature.


Extrait d’Une Belle Affaire

Personnages

Manon.

Jacqueline.

Christiane.

Ludovic.

Yvette.

Le décor

Les cinq personnages ont chacun un écran distinct. 

Seule Manon est visible. Elle attend. Quelques secondes passent et l’écran de Jacqueline s’allume à son tour, mais sans image.

Manon, souriante. Bonjour mamie !

Jacqueline, off. Ah, Manon…

Manon. Je ne te vois pas.

Jacqueline, off. Ah bon ?

Manon. Active ta caméra.

Jacqueline, off. Ben oui mais comment je fais ?

Manon. C’est en bas.

Jacqueline, off. En bas ?

Manon. En bas de l’écran, tu as un petit dessin.

Jacqueline, off. En bas… Ah oui. 

L’écran de Jacqueline la laisse apparaître. Elle a une petite mine.

Jacqueline. Bonjour ma belle.

Manon, inquiète. Ça ne va pas, on dirait.

Jacqueline, avec une petite voix. En ce moment, tu sais… c’est pas la joie.

Manon. Toujours pas vaccinée ?

Jacqueline. Toujours pas. Conséquence : on est cloîtrés dans nos chambres.

Manon. Vous n’avez pas le droit de sortir ?

Jacqueline. Interdiction formelle. Cette pandémie…

Manon. On s’occupe bien de vous ?

Jacqueline. Encore heureux, je paie assez cher…

Manon. C’est toujours ça.

Jacqueline. Justement, j’en ai marre ! Une envie de fruits frais ? Je sonne et on me les dépose. Revoir pour la centième fois Autant en emporte le vent ? Je clique et le film démarre. Non, c’est d’un lassant… Et puis moi, j’ai besoin de voir du monde. Bouclée ici comme une pestiférée, j’ai l’impression d’être en prison.

Manon. Les visites reprendront bientôt. En attendant, on a les visios.

Jacqueline. C’est vrai, mais ça ne remplace pas. Au fait, pourquoi tu m’appelais ?

Manon. Parce que c’est ton jour.

Jacqueline, avec un petit sourire. Mon jour ?

Manon, joyeusement. Bonne fête mamie !

Jacqueline, dont le visage s’illumine pour la première fois. Tu y as pensé.

Manon. Bien sûr !

Jacqueline. Quand tu m’as appelée, je n’osais pas y croire.

Manon. Je n’aurais pas oublié.

Jacqueline. Moi, j’avais oublié. C’est ta grand-tante qui m’a rappelé que c’était aujourd’hui, la Fête des Grands-mères. 

Manon. Ah oui, c’est vrai… Vous êtes au même étage ?

Jacqueline. Nos chambres sont mitoyennes. Ce matin, de bonne heure, elle m’appelle. « Ludovic m’a souhaité ma fête ! » – « Quelle fête ? » – « La Fête des Grands-mères. Manon ne t’a pas appelée ? »

Manon. Désolée…

Jacqueline. Ce n’est pas ta faute. Depuis l’enfance, il y a entre elle et moi comme une… une rivalité qui n’a jamais cessé. 

Manon. Tu devais te sentir triste.

Jacqueline. Un peu, mais j’ai vite trouvé le remède : (Avec un sourire mauvais.) je lui ai demandé des nouvelles de Ludovic. 

Manon. Ça t’a remonté le moral ?

Jacqueline. Et comment ! J’ai réussi à mettre ta grand-tante de mauvaise humeur.

Manon, gentiment. Méchante…

Jacquelinebuvant du petit lait. Figure-toi que Ludovic a fait faillite.

Manon. Encore ?

Jacqueline. C’est la troisième fois ! Tu penses bien que j’ai appuyé là où ça fait mal. (Se délectant.) « Manon, elle, elle a brillamment réussi son examen final. C’est maintenant une juriste qualifiée. Plusieurs employeurs se battent déjà pour l’embaucher. Après son congé, elle aura l’embarras du choix. »

Manon. Tu exagères un peu…

Jacqueline, en joie. Peut-être, mais en tout cas, ça a marché. Elle m’a pratiquement raccroché au nez ! Je n’ai même pas eu le temps de lui demander combien il voulait.

Manon. Combien ?

Jacqueline. Tu crois que le coup de fil de Ludovic était désintéressé ? 

Manon. Ce n’était pas le cas ?

Jacqueline, acide. Tu parles, c’était sûrement pour demander à sa chère grand-mère de lui prêter de l’argent… Eh oui… il faut en acheter, des choses, quand on est devenu chargé de famille… Au fait : comment va ton petit ? 

Manon. Très bien, merci !

Jacqueline. Tant mieux. Et les layettes ?

Manon. Elles lui vont à ravir. 

Jacqueline. Parfait.

Manon. D’ailleurs tout le monde les adore. Toutes mes copines en sont folles.

Jacqueline, faussement détachée. Ah oui ?

Manon. À chaque visite, ça ne rate pas : j’ai droit à un compliment sur les layettes !

JacquelineTu m’enverras des photos ?

Manon. Bien sûr ! Je l’aurais bien pris avec moi, mais là il dort. 

JacquelineLaisse-le en paix. 

Manon. La prochaine fois, il fera la visio avec moi. Comme ça, tu pourras juger par toi-même : ces layettes lui donnent un air trop chou.

JacquelineJ’ai hâte de voir ça. 

Manon. À vrai dire, il y en a surtout une sur les deux qui fait l’unanimité. 

JacquelineAh oui ? Laquelle ?

Manon. Celle qui est marron café, avec le petit gilet en point mousse. 

Jacqueline, avec une imperceptible grimace. Ah… celle-là ? C’est celle de ta grand-tante.

Manon. Christiane ?

Jacqueline, pincée. Oui. Moi, j’ai fait l’autre. 

Manon, prenant peur. Ah. Tu n’es pas fâchée ?

Jacqueline, vexée. Moi, fâchée ? Ne sois pas sotte. C’est vrai qu’elle est bien, cette layette. Enfin, un peu traditionnelle, mais… efficace…

Manon, compatissante. Je te sens déçue.

JacquelineDéçue, moi ? Pas du tout ! (Faisant un effort pour rire.) ah ah ah ! 

Manon, dans un élan. Mais l’autre est très bien aussi !

Jacqueline, jouant la décontraction. Mais oui, elle est très bien aussi, seulement vous préférez celle de ma sœur, il n’y a pas de mal, je comprends très bien. 

Manon, un peu gênée. Oui, je ne sais pas, il y a eu un engouement sur ce modèle… c’est idiot…

Jacqueline, comme pour excuser Manon. Les goûts et les couleurs… (Sans avoir l’air de lancer une pique.) J’aurais dû m’en douter, vous êtes tellement classiques…

Manon, conciliante. Classiques, oui…

Jacqueline, avec un grand sourire. Voire conformistes.

Manon, un peu décontenancée. Euh… peut-être, oui…

Jacqueline, sèche. Eh bien, c’est Christiane qui va être contente. Elle qui veut toujours être la première.

Manon, voulant minimiser. Tu crois ?

Jacqueline, âcre. Tu penses ! Appelle-la. 

Manon. Maintenant ?

JacquelineOui. 

Manon. En visio ?

JacquelineOui. 

Manon. Si tu veux. (Manon paraît appuyer sur quelque chose.) Ça sonne. Elle n’est peut-être pas disponible. 

JacquelineMais si, je l’entends. 

Manon. Elle est peut-être déjà en conversation.

L’écran de Christiane s’allume et laisse apparaître Christiane, au téléphone.

Manon. Bonjour Tatie !

Christiane. Ah ! Bonjour Manon ! (Dans le téléphone.) C’est Manon. (À Manon.) C’est ton cousin.

Manon. Ludovic ? Ça fait longtemps… Il veut se joindre à nous ?

Christiane. En visio ? (Dans le téléphone.) Manon demande si tu es dispo pour une visio. (À Manon.) C’est d’accord. (Elle raccroche.)

Manon, tapant sur son clavier. Je dois encore avoir son adresse… Voilà !

Christiane. Tiens, mais ma sœur est là ! (Jacqueline se contente de lui répondre en lui tirant brièvement la langue, ce qui ne manque pas de piquer Christiane.)

Manon. Oui, justement, nous parlions de toi. 

Christiane, ironique. En bien, j’imagine.

Manon, sans malice. Mais oui, en bien. 

L’écran de Ludovic s’allume et le laisse apparaître.

Ludovic, enjoué. Bonjour !

Manon. Hello Ludo !

Ludovic. Salut, Manon. Sympa, cette petite visio impromptue. 

Manon. C’est l’occasion.

Ludovic, souriant largement. Mais qui je vois ? C’est ma grand-tante préférée ! Bonjour Jacqueline.

Jacqueline, froide. Bonjour Ludovic.

Ludovic. Comment ça va ?

JacquelineCet isolement, c’est pas facile.

Ludovic, très gai. En tout cas, Christiane, elle a pas l’air de s’ennuyer une minute. Visiblement, ses copines ne peuvent pas se passer d’elle. Conclusion : elle est sans arrêt au téléphone.

Jacqueline, piquée. Oui, mais la différence entre elle et moi, tu le sais bien, c’est que moi, je n’ai pas d’amies. Mis à part ça : comment vont les affaires ?

Ludovic, se rembrunissant. Oh tu sais, les affaires, ça va, ça vient…

Jacqueline, avec un petit sourire mauvais. Et parfois ça fout le camp.

Ludovic, défait. Voilà. (Pour changer de sujet.) Au fait, Manon, félicitations !

Manon. Merci ! Et félicitations à toi aussi !

Ludovic. Merci ! Eh oui, nous voilà parents…

Manon, radieuse. C’est beaucoup de bonheur.

Ludovic, dont le regard se voile. C’est beaucoup de responsabilités.

Manon. En tout cas, merci Christiane.

Christiane. Merci ? Pour quoi ?

Manon. Pour la layette !

Christiane, touchée. Elle lui va bien ?

Manon. On dirait qu’elle a été faite pour lui !

Christiane. Tu m’enverras une photo !

Manon. Bien sûr. Et tu sais, cette layette, mais tout le monde l’adore !

Christiane. Vraiment ?

Manon. Et encore, je suis en-dessous de la vérité. Dès que qu’on vient nous voir, c’est la même chanson : « Quelle jolie layette ! C’est à ravir ! Mais où est-ce que vous avez déniché ça ? »

Christiane. Je suis bien contente. 

Ludovic. On a bien eu les mêmes ?

Christiane. Quoi, les mêmes ?

Ludovic. Jacqueline et toi, vous nous avez bien offert, à Manon et à moi, les deux mêmes layettes ?

Christiane. Oui, sauf qu’on ne sait pas contentées d’aller les acheter. On les a cousues nous-mêmes. Jacqueline en a fait une orange, et moi une marron café. Et puis, comme vos petits sont nés presque en même temps, chacune a fait un deuxième exemplaire de son modèle, pour que vous en ayez chacun deux différentes.

Ludovic. Et ce que tu dis, Manon, c’est que chez toi, tout le monde est fou de la layette marron café ?

Christiane, pour faire bisquer Jacqueline. La mienne.

Manon. Les gens en sont dingues.

Ludovic. C’est marrant, parce que chez moi, c’est tout le contraire.

Christiane. C’est-à-dire ? 

Ludovic. Ta layette marron café, bon… les gens l’aiment bien… Mais celle qui remporte tous les suffrages, c’est celle de Jacqueline.

Christiane, fronçant les sourcils. Hein ? Cette saucisse ?

Ludovic. Justement ! Les gens adorent cette idée de saucisse. Avec les poches molletonnées sur le côté, et les lézardes rouges autour, le bébé se transforme en hot-dog géant. C’est génial !

Christiane, affligée. C’est d’un goût…

Jacqueline, savourant son retour en grâce. Qu’est-ce que tu peux être conventionnelle…

Ludovic. Chez moi, tu ne peux pas imaginer le carton que ça fait. Tous les copains l’ont déjà sur leur compte Insta. « Marrant, original et hyper bien fait ». Bravo Jacqueline !

Jacqueline, affichant un beau sourire. Merci Ludo.

Ludovic. Tu sais qu’ils en veulent tous ?

Jacqueline, ne boudant pas son plaisir. Ah oui ?

Ludovic. « Où t’as trouvé ça ? File-nous l’adresse ! »

Manon. Chez moi, ça va encore plus loin : ils sont prêts à payer. 

Ludovic. Mais chez moi aussi ! Et cher, en plus ! La sœur de Laurence m’a dit : « pour une layette comme ça, sortant de l’ordinaire, et cousue avec cette qualité, je serais prête à mettre le tarif. »

Manon. Même chose pour moi. La première fois que la concierge l’a vue, elle m’a dit : « Mademoiselle Manon, la personne qui vous a offert ça vous aime beaucoup, parce que, croyez-en mon expérience, ça vaut cher. » Et quand j’ai dit que c’était cousu-main dans ma famille, elle m’a dit : « vous pourriez m’en avoir quatre ? Votre prix sera le mien. »

Ludovic, intéressé. Elle en voulait quatre ?

Manon. Elle, c’est quatre, ma belle-sœur, c’est cinq, trois pour le frère de Vincent…

Ludovic. Ça ferait combien, en tout ?

Manon, les yeux dans le vague. Quatre, neuf, douze, seize, vingt-et-un, vingt-cinq… euh… trente-trois… euh… ohff… une quarantaine, je dirais.

Ludovic, dont les yeux s’allument. Une quarantaine ? Mais moi, de mon côté, ça ferait facile, quatre, dix, quatorze, euh… vingt-six… trente-et-un, trente-huit, quarante-quatre… fff… une cinquantaine… 

Christiane, n’en revenant pas. Une cinquantaine de layettes ?

Ludovic, comme pris d’une vision. À nous deux, une centaine. Une centaine de layettes. Vous vous rendez compte de ce putain de potentiel ? (Après un bref silence.) Et si on en vendait ?

Jacqueline. Qu’est-ce que tu racontes ?

Ludovic, enthousiaste. Grâce à vous deux, je ne sais pas si vous vous en rendez compte, on touche un très large spectre de consommateurs : les plus traditionnels, modèle Christiane ; mais aussi ceux qui recherchent la nouveauté, modèle Jacqueline. Avec ça, on couvre presque 100% du marché ! Ça serait une belle affaire.

Jacqueline. Tu veux commercialiser les layettes ?

Manon. Oh non ! … Tout le plaisir c’est justement d’avoir une layette unique. Si on se met à vendre ce que font Jacqueline et Christiane, tout le monde pourra s’en procurer…

Jacqueline. Et à un moment, vous allez nous demander notre avis ?

Ludovic. Qu’est-ce que tu en penses ?

Jacqueline. Hors de question !

Ludovic, déçu. Mais pourquoi ?

***

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