Facsimile

Comédie brève et absurde pour distribution modulable

Que feriez-vous si tout le monde se mettait à vous ressembler ?

Accordez-nous moins de trente minutes de lecture et plongez votre public dans une satire glaçante et originale sur les dérives de la société moderne (même si vos interprètes débutent).


Faire face à une épidémie de sosies…


Avant de vous en dire plus, on a 3 questions rapides à vous poser :

🆘 Vous en avez assez des pièces qui manquent de mordant et de critique sociale ?
🆘 Vous cherchez un texte qui mêle humour et réflexion profonde ?
🆘 Vous voulez surprendre votre public avec un dénouement inattendu ?

Si vous avez répondu oui à au moins deux questions, alors lisez vite ce qui suit !

Voici le résumé de Facsimile :
Le premier jour de Franck dans son nouveau travail est prometteur. Intégré dans une organisation décrite comme une grande famille, il découvre un univers où la quête de perfection physique est érigée en valeur suprême. Mais plus il avance dans ce monde étrange, plus il se rend compte que tout le monde se ressemble… littéralement. Et si cette entreprise dissimulait une réalité bien plus sombre que ce qu’elle prétend ?

En accédant au texte intégral de Facsimile, vous obtiendrez un fichier PDF de 21 pages pour un poids ultra-réduit de 283 Ko, téléchargeable sur votre ordinateur, votre tablette, votre téléphone, et imprimable sur n’importe quel support. La mise en page vous permettra de noter sur le texte toutes les indications et notes de régie que vous jugerez utiles.

Avec Facsimile, vous découvrirez :

✅ Une satire sociale acérée : un texte qui interroge les standards de beauté et la déshumanisation.
✅ Des rôles adaptables : grâce à une distribution flexible.
✅ Un décor unique mais simple : un bureau qui s’adapte facilement à votre scène.
✅ Une intrigue captivante et surprenante : un suspense qui tient en haleine jusqu’à une révélation finale mémorable.
✅ Une réflexion mordante : cette pièce provoque le rire tout en suscitant une réflexion sur la quête d’identité et les dérives de la société.

Intéressé(e) ?

Téléchargez gratuitement le texte intégral de Facsimile

et laissez votre public explorer les limites de la quête de perfection et de l’identité dans cette comédie satirique percutante.

Facsimile forme, avec De Profundis Clamavi et Urbi et Orbi, un triptyque consacré au monde du travail. 


Pour jouer Facsimile

Il suffit de remplir la demande d’autorisation SACD :
👉 Faire la demande d’autorisation sur le site de la SACD


Questions fréquentes sur Facsimile

Pourquoi “Facsimile” n’est pas une comédie comme les autres ?

Parce qu’elle ose rire là où la plupart se taisent. Cette satire met le doigt sur notre besoin obsessionnel de ressembler aux autres — tout en montrant les ravages de cette conformité. C’est une comédie à la fois drôle, dérangeante et visionnaire.

Combien d’interprètes faut-il pour monter “Facsimile” ?

La distribution est souple : la pièce s’adapte selon vos besoins, entre 3 et 9 personnes. Elle peut se jouer avec un petit groupe ou un ensemble plus large, sans perdre sa cohérence ni son efficacité scénique.

Le décor demande-t-il beaucoup de moyens ?

Non. Un simple bureau suffit à tout évoquer : la clinique, le système, la normalité oppressante. C’est une scénographie sobre et symbolique, idéale pour les compagnies à budget léger.

À qui s’adresse “Facsimile” ?

Aux troupes qui aiment les textes intelligents, piquants et actuels ; aux spectateurs qui veulent être surpris, bousculés et amusés à la fois. Si vous aimez les comédies qui font réfléchir autant qu’elles font rire, celle-ci est pour vous



Extrait de Facsimile à lire ou à imprimer

PERSONNAGES

Myriam

Kerstin

Zineb

Ana

Ces quatre personnages peuvent être jouées par une à quatre actrices.

Jean-Paul

Rudolph

Goldmann

Zambino

Ces quatre personnages peuvent être joués par un à quatre acteurs.

Franck

Un bureau. Franck est assis et attend. Myriam entre.

MYRIAM. Bonjour M. Redon. Franck se lève. Comment allez-vous ?

FRANCK. Très bien merci. 

MYRIAM. M. Zambô sera à vous dans quelques instants. C’est un honneur, vous savez ? Un honneur de le rencontrer aujourd’hui. Jamais il n’a reçu quelqu’un lors de son premier jour, vous savez ? Mais lorsqu’il a vu votre dossier, votre expérience, eh bien il a dit, comme ça, à peu près : « Le voir. » « Le voir ». C’est tout. M. Zambô n’est pas très causant, vous savez. C’est lui le fondateur. Eh oui. Il a tout fait, au début, ici. « Même le carrelage » comme il dit souvent. Et en effet, si vous regardez bien au bloc n°1, à gauche de la porte d’entrée, sur le premier carreau, eh bien vous verrez un petit « Z ». Oui, oui. Tout fait, ici, d’abord. Au début M. Zambô avait racheté l’ancienne loge du concierge. 17 m2. Eh oui. Et puis, comme les affaires marchaient bien, il a acquis un appartement, puis deux puis trois et aujourd’hui : quatre. Quatre corps de bâtiments dédiés au beau et au bien-être. Tout le pâté de maison ! Alors, les critiques au début, il y en a toujours, vous savez, aujourd’hui moins virulentes qu’auparavant, mais au début, les critiques, hein, terribles ! Alors il s’est forgé une carapace. Parle très peu. Très très peu. Juste l’essentiel. Justement, une chose : ne lui faites pas répéter. Il a horreur de ça. Je m’appelle Myriam. Relations publiques. Comme ça pour tout le monde. On s’appelle par nos prénoms. Une grande famille, ici, vous savez. Et vous ?

FRANCK. Franck.

MYRIAM, lui tendant la main. Bienvenue, Franck. Ils se serrent la main. 

Entre Jean-Paul.

JEAN-PAUL. Bonjour Myriam. Notre nouvelle recrue ?

MYRIAM. Affirmatif.

JEAN-PAUL, tendant la main. Jean-Paul. 

FRANCK, lui serrant la main. Franck.  

MYRIAM. Je vous laisse. (Elle sort.) 

JEAN-PAUL. Chirurgien ?

FRANCK. Anesthésiste.

JEAN-PAUL. Bavarde, cette Myriam. Son laïus ne vous a pas trop… pas trop anesthésié ?

FRANCK. Très sympathique. 

JEAN-PAUL. Beaucoup plus depuis que Goldmann s’en est occupé. Bien. Asseyez-vous. (Franck s’assoit.) Scotch ? (Étonnement de Franck.) Recommandé pour la dilatation des artères. 

FRANCK. En ce cas. 

JEAN-PAUL, sert deux verres. Sans glaçons, bien sûr, laissons cela au vulgaire. (Ils trinquent.) À votre santé Franck.  Bienvenue chez nous. Je suis l’aide de camp de M. Zambô. 

FRANCK. Aide de camp ?

JEAN-PAUL. Nous nous sommes connus en Indochine. Médecine militaire. M. Zambô a un petit grade. Ne tient pas à le mentionner en public. Des souvenirs encore brûlants. Sachez, quoiqu’il en soit, que M. le Ministre met un point d’honneur, pour ses vœux aux armées, à n’oublier jamais le général Zambô. (Silence.) Pur Malt. J’aime ce léger goût de tourbe. Mais dites-moi, qu’ai-je appris ? M. Zambô veut vous recevoir ? Ce n’est pas courant-courant, vous savez. 

KERSTIN, entrant. Jean-Paul, tu peux venir, s’il te plaît, on en a encore trouvé un au 7e !

JEAN-PAUL, se levant. Les charognes ! C’est pour Jack, je suppose. (Bas .) Alors, c’est d’accord ?

KERSTINOn verra…

JEAN-PAUL. Il y a des petits salons très discrets. 

KERSTINJe suis fatiguée en ce moment.

JEAN-PAUL. J’ai parlé de toi à Zambô pour le secrétariat général de Genève. Il est, pour l’instant, très favorable. Très-très. (Il sort.)

KERSTIN, tendant la main. Kerstin, directrice des ressources humaines.  

FRANCK, serrant la main. Franck. On se connaît, non ?

KERSTINJe ne crois pas. Mais… Franck… Franck, Franck… Franck ! C’est vous que M. Zambô veut voir ? Voilà qui augure d’un bon début parmi nous. (Lui tendant la main.) Bienvenue dans la maison.  (Le regardant.) Un beau regard. Le nez est un peu proéminent, peut-être. Beaucoup d’effervescence, ces derniers temps. Vous faites partie de la maison, et puis M. Zambô veut vous voir, je peux vous mettre dans la confidence. Nous avons Jack W. Dennon. 

FRANCK. Dennon… le chanteur ?

KERSTINSon voyage à Liverpool, sa visite des usines, son retour aux sources… Plan de com ! Il est ici. Certains fouilles-merdes ont flairé la chose. Heureusement, les méthodes de Jean-Paul produisent d’excellents résultats. (Quelque chose bipe. Elle l’arrête.) Rudolf Bogdanovitchtein arrive. Entre nous, on l’appelle Bog. Bogdanovitchtein, vous connaissez, je suppose ?

FRANCK. Oui, attendez, une pub pour un yaourt à la télé, diététicien ou quelque chose comme ça, c’est ça ?

KERSTINLe docteur Bogdanovitchtein est un psychiatre, psychologue et psychanalyste de renommée internationale. Ses conférences sont des événements. Formé à Vienne, naturellement. Ses travaux sur le vivre-ensemble sont aujourd’hui reconnus comme le centre théorique majeur du monde de demain. Et il travaille chez nous. 

FRANCK. Je ne croyais pas trouver de service psychiatrie ici. 

KERSTINIl n’y en a pas. Rudolf est le conseiller spécial de M. Zambô. 

RUDOLPH, entrant. Salut là-dedans. 

KERSTINJe te présente Franck.

RUDOLPH, tendant la main. Wilkommen. Heureux de vous savoir parmi nous. M. Zambô parle de vous depuis sept jours. Nous en avons tous assez ! Je blague. (Discrètement, à Kerstin .) Onze heures, à « L’Avenue »? Tu sais, Genève, c’est quasiment dans la poche.

KERSTIN, discrètement, à Rudolph. Onze heures et demie, je sortirai à peine du théâtre. (Haut .) Je vous laisse. (A Franck .) Ne lui racontez pas votre enfance, vous allez vous retrouver en étude de cas ! (Elle sort.)

RUDOLPH. Une sacré petite farceuse, celle-ci. Appelez-moi Rudi. 

FRANCK. Nous nous sommes déjà rencontrés, non ?

RUDOLPH. Impossible, je m’en souviendrais. (Le regardant .) Votre lèvre supérieure mord un peu sur votre lèvre inférieure, si vous voulez mon humble avis. D’aucuns pourraient y voir une fermeture à l’Autre. Vous craignez le changement ?

FRANCK. Votre visage m’est familier, je ne sais pas pourquoi.

***

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