Comédie de l’amour et des apparences pour 3 interprètes
✔️ 3 comédiens (1F / 2H)
✔️ Répartition fixe
✔️ Décor unique (appartement contemporain)
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Résumé de la pièce
Catherine, femme aisée, décide de mettre à l’épreuve les sentiments de son fiancé Patrick.
Avec l’aide de Vincent, son ami de toujours, elle lui fait croire qu’elle est ruinée.
Le test semble imparable.
Mais le mensonge s’emballe, les identités se brouillent, et chacun se révèle plus ambigu qu’il n’y paraît.
Qui ment ?
Pourquoi ?
Et surtout : que révèle le mensonge sur ceux qui l’utilisent ?
Pourquoi cette pièce fonctionne sur scène ?
Cette pièce fonctionne parce qu’elle met en place une machine comique à double détente : on croit regarder Catherine “tester” Patrick… puis on découvre que tout le monde teste tout le monde, et que le mensonge finit par devenir un révélateur social.
- Un moteur clair + immédiatement jouable : le “test de ruine”
Le public comprend instantanément l’enjeu (“si je deviens pauvre, est-ce que tu restes ?”) et se met en position d’arbitre. - Des running gags ultra-scéniques (pas juste verbaux)
Patrick qui “oublie” systématiquement (portefeuille, carte, chéquier) ; la séquence “grippe ! grippe ! grippe !” ; la négociation qui descend jusqu’au “quart de chouquette / grains de sucre perlé” ; Vincent qui massacre les mots savants (et Catherine qui le corrige). Ce sont des motifs que le public attend, reconnaît, et qui montent en puissance. - Un comique de contraste très physique : riche / pauvre en plein décor riche
La pièce exploite à fond le décor unique : l’appartement luxueux “contredit” la fiction de la ruine, donc on fabrique du théâtre dans le théâtre (nappe, tableaux, coussins en soie qu’on jette, Catherine ébouriffée/maquillée façon “pauvresse”, vêtement déchiré). C’est visuel, immédiat, gratifiant à jouer. - Un triangle parfaitement instable (alliances qui bougent)
Vincent n’est pas seulement “l’ami lucide” : il est jaloux, manipulateur, persuadé d’avoir raison — et il sabote parfois la crédibilité du mensonge qu’il a lui-même inventé (ex : le sac Bourdonnat, la tropézienne écrasée). Patrick n’est pas seulement “le profiteur” : il a un vrai point de douleur social (Sciences Po, la honte, l’humiliation). Catherine n’est pas seulement “superficielle” : elle a une blessure intime (sa mère, la sœur préférée). Du coup, chaque scène est une négociation de pouvoir. - Un final qui retourne la morale sans annuler le rire
La révélation du boulot réel (Momo Burger, Cité Bellevue), la carte Glam Events déchirée, puis le “toast pour la vérité” : on sort sur une résolution drôle et chaleureuse, sans faire disparaître la satire sociale. C’est rare : ça laisse le public “content” et piqué.
Distribution et jouabilité
Distribution
- Nombre de personnages : 3
- Adaptations possibles : non
Durée
- Durée standard : 80 min
- Variantes possibles : non
Représenter la pièce (SACD)
Toute représentation publique doit faire l’objet d’une déclaration auprès de la SACD, y compris pour les troupes amateures.
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Conseils de mise en scène
Pistes de travail
- Rythme et tempo : Marquer des accélérations nettes sur les moments d’escalades ; à l’inverse, ralentir sur les bascules émotionnelles.
- Gestion des accessoires : ce sont des “preuves” dramatiques. Ici, les objets ne décorent pas : ils accusent. Lesac Bourdonnat, la tropézienne écrasée, la valise, a carte Glam Events sont de véritables appuis de jeu.
- Direction d’acteurs : trois partitions très distinctes. Catherine : ne pas la jouer “idiote riche”. Elle est brillante, elle a de la cruauté mondaine, mais aussi une faille ancienne. Patrick : éviter le “radin caricature” en continu. Oui, il esquive, il ment, il profite. Mais il a aussi honte de ce qu’il est. Vincent : ses mots savants ratés ne sont pas “un gag gratuit”. C’est sa manière de se donner une supériorité (qu’il n’a pas). Plus il perd le contrôle, plus il trébuche.
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Questions fréquentes sur Un Mensonge pour la vérité
La pièce convient-elle à une troupe amateur ?
Oui. Le décor est unique, les personnages peu nombreux, et le texte repose sur le jeu plutôt que sur la technique.
Quel est le ton de la pièce ?
Ni mièvre, ni vulgaire : un humour fin, piquant et actuel, dans la veine des meilleures comédies sentimentales.
Sous le rire, on trouve une vraie réflexion sur l’amour, les apparences et la sincérité.
Bref, une pièce qui fait autant sourire que réfléchir
La pièce est-elle accessible aux débutants ?
Oui, à condition d’un bon travail sur le rythme et l’écoute.
À qui s’adresse Un Mensonge pour la Vérité ?
Aux compagnies qui veulent du rire intelligent et des personnages attachants.
Le texte plaît autant aux troupes aimant la comédie classique qu’à celles qui veulent une pièce moderne et pleine de rebondissements.
Public garanti conquis : des éclats de rire aux soupirs d’émotion.
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